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    Anthologie Vol. 1 - Anthologie Vol. 2

     

     

     

    Qui ?… nan mais je pose la question: Qui, trouvez-moi s’en un, un seul, rien qu’ un… Qui, enfant, ne s’ est pas pissé dessus de rire devant un film des Charlots ? Montrez-moi en un, juste un, et je vous répondrais, un doigt accusateur pointé vers lui: "Voilà un menteur !"

    J’ ai bien précisé "enfant", hein. Parce que malheureusement, il faut bien admettre qu’ en grandissant, le rire s’ estompe, le plaisir d’ une diffusion télévisuelle s’ émousse, le bonheur cinéphilique s’ atténue que ce soit devant "Les Bidasse en Folie", "Le grand Bazar" , devant "Les Charlots font l’ Espagne" ou encore devant "Les Fous du Stade". Et c’ est bien malheureux de voir ainsi son enfance disparaitre, même si on passe la main à des Tati ou à des Monty Python, beaucoup plus honorable en quelque sorte, et qui ne vous font pas passer pour un demeuré lors des soirées mondaines, certes, mais tellement plus convenables, raisonnables et bienséants qu‘ on en vient à se trouver fade et insignifiant en les citant.

    Je me souviens que chez nous, quand le Télé Poche arrivait dans la boîte aux lettres le samedi , c’ est à dire plus d’ une semaine avant la période qui était mentionnée dans ses pages, et que je voyais programmé un film que m’ intéressait, j’ étais impatient comme pas deux. Et je me rappelle très précisément avoir vu un jour marqué noir sur blanc:"Mardi: 20H30: Les Charlots font l’ Espagne"  Oh putain !... Un mardi en plus ! C’ est à dire la veille au soir d’ un lendemain sans école !!! Et en plus, je le connaissais pas celui-là !!! Holala, si la fin du monde avait été annoncée pour le lendemain de la diffusion, ça va, je m‘ en serais fichu comme de ma pas si lointaine première couche-culotte. Mais fallait surtout pas que ça arrive avant !… quelle catastrophe !!! Rien de tel ne se produisit, mais l’ attente entre le samedi et le mardi d’ après fût pour moi , vous le devinerez, une vraie torture et la libératrice diffusion un vraie tranche de marrade.

    Maintenant que je suis grand, on va dire que c’ est une affaire réglée, je peux facilement me passer du visionnage d’ un film avec les Charlots, imaginant m' emmerder à cent sous de l' heure et demie (fichue enfance qu’ a foutue le camp !) mais il m’ en reste tout de même un petit quelque chose, de cette aimable bande de joyeux drilles: Leurs chansons.Oui, leurs chansons. Ce n’ est pas tout de suite à ça que l’ on pense lorsque est évoqué devant nous le nom « Les Charlots ». D’ ailleurs ne viens-je pas brillamment d’ en faire la démonstration en débutant cette chronique par la branche cinématographique de leurs activités ? Et pourtant, elles existent belles et bien, ces chansons.

    Avant d’ entamer la carrière que l’ on sait sur le grand (mais pour moi le petit) écran, nos rigolos de services accompagnaient Antoine, sous le nom de groupe « Les Problèmes » puis ils volèrent de leurs propres ailes. Deux merveilleux Cds existent, que je vous engage vivement à acquérir: "Anthologie Volume 1" et "Anthologie Volume 2". Vous serez, je n‘ en doute pas une seconde, pliés en quatre à l’ écoute des "Je dis n’ importe quoi, je fais tout ce que l’ on me dit" (et sa célèbre exclamation: Chauffe Marcel !!!) ou bien "J’ ai oublié bon bouchoir" (notre extrait), "Si tous les hippies avaient des clochettes", "Berryblues", "Je chante en attendant que ça sèche", "Je suis trop beau", "Y’a plus d’vodka", "Gustine, Oh ! Gustine", "Je m’ énerve", "Aspirine-Tango", "Rock à la Marie"… ou bien de leurs rocambolesques parodies de tubes de l’ époque: "Hey Max", "Les Plaies-bois", "L’amour avec Toé", "Le pauvre mec", "Sois érotique"… comment les citer toutes ?

    Malheureusement, la série de réédition s’ arrête à ces deux volumes. Un troisième n’ aurait pas été de trop et nous aurions certainement eut la joie d’ y voir figurer des titres aussi réjouissants que "Sur la route de Pen‘zac", "Berrystock", "Derrière chez moi", "Le trou de mon quai" ou encore "Merci patron", "Pétronille, tu sens la menthe"  sans oublier, s‘ il m‘ est permis de rêver, un magnifique duo en prise Live avec Eddy Mitchell: "Le chou farci", qui est un vrai régal de fin gourmet et pas seulement pour les papilles et que je n‘ ai qu‘ en aime pet trois. Je vous laisse le savourer à la fin de cette chronique, ce morceau suffisamment rare qu‘ il m‘ est impossible de le garder pour moi tout seul. (me demandez pas d’ où ça sort parce ce que j’ en sais fichtre rien !... Mais ça sent un peu les Carpentier quand même !)

    Il existe cependant des compiles où certaines chansons hors anthologies apparaissent, mais ça le fait moins, avouez, que dans une anthologie digne de ce nom et ici malheureusement interrompue. Après, je pense que par contre, des Anthologies Volume 4, 5, 6... ne s’ imposent pas vraiment. C’ est tout de même beaucoup moins bon à mesure que le temps passe et que le nombre des protagonistes s’ amenuise. Cependant, un bien bon concert à l’ Olympia en 1972 mériterait bien une réédition, lui aussi, mon vinyle craque de plus en plus.

      

     

     

     

     

     

    Pour la prochaine chronique, nous quitterons la France, les mecs ! Je vous propose un vrai, un grand, un très long voyage vers les dépaysants et enrichissants trésors des autres cultures, à l’ autre bout de la planète. Nous traiterons de l’Orchestre National de Barbès.

     

     

     

     

     

     

     

     


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     Alors bon, le premier truc que je me suis demandé en ouvrant le truc d'édition d'article, c'est "mais quelle musique de merde, vais-je donc pouvoir mettre en premier ?" La réponse me vint immédiatement en réalité, tout simplement parce que je suis pas sur mon ordinateur et que du coup, j'ai pas les musiques de merde à mettre là, maintenant.

     Sauf que sur la liste Itunes de cet ordi, y avait du Renaud. Alors voilà, je vais commencer par là. Ensuite, fallait choisir le morceau intéressant, sauf que voilà aussi, y a des morceaux à la con qui veulent pas se mettre sur le blog parce que soit disant, c'est pas converti au bon truc et que ça commençait à me casser les couilles (tiens, le traitement de texte pense que couilles n'existe pas). Mais ce morceau là était disponible alors j'ai pris celui là et je vais m'en sortir intelligemment grâce à une super pirouette, vous allez voir ce que vous allez voir.

     

     L'écoute de ce morceau réveille en moi (non, pas une immense envie de me bourrer la gueule pour oublier la voix) un moment de nostalgie qui me fait parfois verser une petite larme dans un coin de mon oeil gauche. Parce que cette chanson, il l'a... heu... chantée sur scène pendant sa tournée d'enfer. Et j'y étais, c'était bien cool à Ajaccio. Et ce même concert, m'a fait soudainement pensé à un autre concert qu'on peut entendre sur l'album Paris Province qui est super chouette, même si je crois que j'ai perdu le deuxième CD. (Et là aux infos, ils parlent de diarrhée orange suite à l'affaire du concombre, c'est absolument dégueulasse)

     Et j'étais aussi à ce concert à Marseille. Oui sauf que là, je devais avoir huit ans et que j'ai bien dû dormir pendant au moins la moitié du concert. Et que les fois où je me réveillais, j'avais envie de lui dire de fermer sa gueule parce que le son est trop fort, non mais sans blague, on s'entend plus dormir et maman s'il te plait, ça finit quand ?

     Mais je me suis réveillé vers la fin du concert avec une patate phénoménale ! Et c'était un putain de bon concert. Même qu'après le concert, on aurait pu aller le voir dans sa loge, (trop la classe que ça aurait été) parce que ma mère connaissait je sais plus qui, qui connaissait quelqu'un et que du coup, c'était dans la poche. Mais mes parents, ces ordures, ont refusé bien gentiment parce qu'il devait être fatigué. PUTAIN MAIS ON S'EN FOUT QU'IL SOIT FATIGUÉ !

     M'enfin, j'ai tout de même eu droit à une magnifique signature sur une pochette d'album (avec écrit sur la pochette un horrible "sygnez" que j'avais inscrit la veille avec mon stylo bleu qui coulait vachement parce que j'avais trop mordu dedans en classe) et c'était bien chouette.

     Ouais, c'était chouette.


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  • "Talk to me like a person
    Treat me like we're human"


    J'avoue, j'avais écrit une longue tartine sur le pourquoi du comment je vous parlerais du festival auquel j'ai assisté l'année dernière. Rien à foutre oui. Le décor vite fait: un festival créé par le fondateur du label Happy Happy Birthday To Me Records; Athens, capitale de la musique que j'écoute; Elephant 6. Point.

    Le premier morceau c'est Grape Soda. Matt (orgue et chant) et Ryan (batterie) Lewis. Ryan est un gars charmant, j'avais hâte de le rencontrer. Premier excellent concert du festival (après une grosse journée de musique, plombée par la chaleur étouffante et la fatigue). Une musique directe et simple. Parfaite pour débuter la soirée qui terminera par The Wedding Present que vous connaissez peut-être (je suis resté jusqu'au bout mais j'étais hs). Le morceau est tiré de leur premier album sorti cette année, Form a sign

    Soundtrack of your life

     

    "He said "don't be shy about what's on your mind
    It'll do you well to give it a try""

    Le deuxième morceau, vous l'avez peut-être déjà subi et il dit tout.

     Je rajouterai juste ceci: le groupe s'appelle The Poison Control Center, cette chanson - Give it a try - est tirée d'un 7" parfait (ça veut dire que la face b est aussi bonne que ce morceau-ci), leur nouvel album, sorti la semaine dernière, est tout bonnement exceptionnel et pour finir, je plains ceux qui n'auront jamais l'occasion de les voir live. Energie brute.

    The Poison Control Center c'était le lendemain de Grape Soda dans la petite salle, pile poil entre Pipes You See, Pipes You Don't (nouvel album presque sorti aussi et excellent tout autant) et Casper & the Cookies dans la grande salle. Et en apothéose de la soirée, Circulatory System et The Apples in Stereo, comptant en leur sein trois des quatre membres fondateurs du collectif Elephant 6. Je vous parlerai peut-être d'eux à l'occasion.

     

    "And he turns to me and says "you know it's a folk song""

    Dernier jour de festival, une toute bonne surprise dans la séance de l'après-midi, Fablefactory s'est rajouté à l'affiche. Petit concert quasi improvisé, deux guitares acoustiques, deux voix, une setlist parfaite. En dernier morceau, ce petit bijou repris en choeur par les douze personnes présentes:


    Le soir même, quelques bonnes surprises: les chansons pop de Open Letters, le post-punk prenant de raymilland, les Californiens d'Eux Autres, et Thee American Revolution (projet parallèle du leader des Apples in Stereo) et leur son surpuissant dans la minuscule salle du Caledonia Lounge. Je croyais m'être pris ma dose de decibels pour la soirée, eh ben je m'étais gouré. Encore plus fort que Thee American revolution il y a: Mission of Burma à s'en faire péter les tympans. La vidéo ci-dessous n'est pas représentative mais j'ai rien trouvé de mieux.

    http://www.youtube.com/watch?v=gzMu6ugTNfA&feature=related

    Fin épuisante et libératrice de ce chaud et chaleureux festival. Tellement chaleureux que j'y retourne cette année. Et je verrai enfin Fishboy en concert.




    Pas d'allusion à Jean-Jacques Goldman aujourd'hui.


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    Soundtrack of your life

     

     

    « Mon fils a vu Dieu, il n’ aurait pas dû. Celui qui a vu Dieu va mourir. »

     

     

    C’ est parait-il en ces termes que madame Coltrane mère a commenté en 1964 sa première écoute de l’ album le plus célèbre de son fils. Et, bien qu’ il ne soit finalement mort que trois ans plus tard (ce qui est tout de même bien tôt !), ceci me pose encore aujourd’ hui un problème. A la vérité, ça ne m’ arrange pas du tout ce qu’ elle a dit parce que je serai moi aussi tenté de le croire si mon athéisme ne me tapait pas sur l’ épaule en me disant: "Tu plaisantes, mec ! Va surtout pas t’ embarquer dans ces conneries là !… Dis !... Oh ! " Ce à quoi, au mieux dans mes bons jours, mon agnosticisme répond: "Ah parce que tu crois tout savoir sur tout peut-être ?… Quelle prétention ! " mais pour couper court à ce débat sans fin, ma raison tranche en citant Brassens: "Si l’ Eternel existe, en fin de compte il voit qu’je m’conduis guère plus mal que si j’ avais la foi ! " ce qui j’ avoue, fait bien mon affaire.

    Donc, John Coltrane aurait recherché et trouvé Dieu qui, le remplissant de tout Son amour, lui inspira pas moins de trente-trois minutes d’ un discourt débordant dudit amour et dont chaque note transpire ledit dudit amour. Soit ! Moi en tout cas, même si je sais pas d’ où ça lui vient, j’ en prends plein la poire à chaque fois et ensuite je me mets à aimer tout le monde même les cons, les méchants et les moches, lorsque je repose nuitamment mon casque sur la platine, que je range le cd (ou le vinyle, j’ ai les deux.) dans les rayonnages de ma cédé(ou vinyl)thèque au milieu des autres Coltrane et que je vais me pieuter, serein, en paix avec moi-même et avec le monde. S’ il me voit de là-haut, ce bon John doit se dire: "La classe !… je suis pas trop mécontent de moi sur c’coup-là ! Le but est atteint, c’ est cool, ça ! "

    Et c’ est principalement le morceau que vous entendez en ce moment qui me prend, qui me retourne et m’ apaise à fond. Le reste est de très bonne facture c’ est sûr, mais on atteint là, à mon goût, un tel sommet avec ce final… Ces roulements de timbale et de cymbale aux mailloches (des baguettes avec des embouts en cotons au bout pour un son plus rond, moins sec. Ou bien en cuir pour un son moins rond, plus sec. Mais là c‘ est en coton.) et ces enchevêtrements de notes de piano tout en légèreté, très aériennes… cette contrebasse qui accompagne discrètement ces petits camarades sans chercher non plus à juste marquer le rythme (ici, pas de beat. ça y est, je l' ai dit !!! ) mais à s‘ élever dans les airs. Et évidement ce sax-tenor !… Il semble nous parler, nous raconter une histoire, il ne manque que des mots intelligibles, ne trouvez-vous pas ?… Si ?… Et bien bingo ! « A Love Supreme » c’ est à l’ origine un poème écrit pas Coltrane et mis ensuite en musique. Sans les mots, inutiles, trop réducteurs et d’ un langage pas assez universel quand on veut crier son amour à tous les êtres vivants passés et à venir.

    Parmi ceux qui ont lancé l’ écoute du morceau, ceux qui seront allés au bout des sept minutes n’ auront pas manqué de remarquer un tout petit overdubbing du plus bel effet en conclusion. Un deuxième saxo posé sur une nappe instrumentale vient accompagner le premier, oh pas longtemps, seulement une dizaine de secondes, juste pour deux ou trois notes, pas plus. Il me plait de croire que Coltrane fait ici parler Dieu, l’ aboutissement de cette quête, la rencontre dont nous parle madame Coltrane mère, et que la suite est une autre histoire.

     

     

    Soundtrack of your life

     

     

    La prochaine chronique traitera des influences majeures d' Assuranstourix et dans quelle mesure il est encore considéré de nos jours comme un précurseur. (le défi que je me lance sera de ne pas parler de Tord !)

     

     


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     Dans l' optique d' élargir son lectorat et à seule fin d’ attirer sur lui l’ attention des publicitaires pour que son hébergeur lui octroie une bannière publicitaire rémunératrice de son travail, Peps m' a demander de me lancer (gracieusement bien entendu. L' argent de la pub, il se le gardera pour lui.) dans l' aventure de la Tracklist de ma Life à moi, axée principalement, du moins le souhaite-t' il, sur la "Grande Musique", la "Musique Savante" ou plus communément appelée la "Musique Classique" mais c' est idiot puisque la musique dite "Classique" est un sous-genre à part entière se situant plus ou moins entre Christoph Willibald von Gluck (1714 - 1787) et Niccolo Paganini (1782 - 1840) alors que ce que l' on considère à tort de nos jours comme "Musique Classique" démarre depuis le "Baroque", et même pour certains depuis la "Renaissance", voire plus loin encore: depuis la "Musique Ancienne" appelée aussi "Musique Médiévale" (encore avant, laissez tomber. C' est des primates !) jusqu' à aujourd' hui, c' est à dire: la "Musique Contemporaine" des gens encore vivants... ou presque... ou pas.

     Tâche ardue mais soit, elle est honorable donc je m' y colle. Avant tout, un peu d' histoire. Oui je sais, je viens succinctement de le faire dans ce qui me sert d’ introduction et qui n' est là que pour broder. Mais maintenant, je veux parler de mon histoire à moi. C' est à dire la mienne d' histoire, sans ça j' aurai mis un H majuscule si j’ avais tenu à parler d’ Histoire.

     Mon histoire à moi parce que contrairement à ce que cette brève entrée en matière pourrait laisser croire, je ne viens pas du Classique. Je n' en écoute pas depuis ma tendre enfance choyée et aimée. Mes parents, de braves gens cependant, sont à peu de chose près encore plus barbares en matière artistique et culturelle de toutes natures que je ne suis spécialiste en Tour de France Cycliste, par exemple. J' en veux pour preuve que mon brave homme de père ne connait même pas Karajan de nom alors que moi, je sais qui est Poulidor.

     Une première approche vers le Classique avait été tenté il y a une bonne vingtaine d’ année maintenant. Sans coup de foudre mais sans déplaisir non plus. Le bénéfice de cette tentative m’ ayant surtout permis de découvrir Léo Ferré et les albums de la période "Orchestre Symphonique de Milan" ce qui n’ était donc pas une perte de temps, vous en conviendrez aisément j’ en suis hautement convaincu.

     Non, le Classique, ça m' est réellement venu il y a une petite dizaine d' années, après en avoir eut un peu ras le bol des grattes, des batteries, des synthés, des morceaux ne dépassant pas les cinq ou six minutes, dix maximum (encore un peu plus avec le Prog, c' est vrai !) et recherchant quelque chose de plus élaboré qui ne dit pas tout à la première écoute. Zappa surtout, qui était intarissable d' éloges pour Stavinsky, Bartok, Varèse ou Messiaen, fut le déclencheur de cela.

     C' est donc avec beaucoup de courage, un courage immense, que je me mis à fouiller les médiathèques parisiennes à la recherche de ce qui pourrait faire mon bonheur. Avec courage oui, car il en faut quand on vient du rock pour ramener chez soi des disques sous pochette telle que --> http://hpics.li/a7bce7f   ou bien --> http://hpics.li/5951d8b   ou même --> http://hpics.li/bc5a4ac  

     Bref, vous l' aurez compris, la dérision, c' est pas leur fort à ses messieurs du monde du Classique. Et c' est pas fini car quand ils veulent rajeunir leur image, faire "dans le vent" et bien ça donne ça --> http://hpics.li/7f6e4a1  ou encore ça --> http://hpics.li/ed681ac  Après quand les commerciaux s' en mêlent et veulent perfidement attirer une clientèle plutôt masculine, on a droit à ça --> http://hpics.li/78455b5   ou à ça --> http://hpics.li/c8c0c6d  Et certaines chanteuses lyriques savent très bien (surtout quand on s' appelle Bonney !) mettre toutes leurs qualités de gorge en avant --> http://hpics.li/cba5a8b  Et bien entendu, les filles ne sont pas ignorées  dans cette guerre de la consommation puisqu' on leur offre --> http://hpics.li/20f9fe0  et même --> http://hpics.li/63941cd   Mais sachons faire preuve de mansuétude, la tâche est parfois ingrate pour ces malheureux graphistes. Ils font ce qu' ils peuvent, bien sûr... et à l' impossible, nous savons bien que nul n' est tenu --> http://hpics.li/db8dca0   Il y a quand même parfois (ou il y avait ?) une sorte de second degré assumé qui fonctionne bien et apporte une note de fantaisie toute bienvenue dans ce monde si sérieux. Ici, le classique se la joue élégamment Pop 60's, façon Star Trek --> http://hpics.li/da81f9c  et je précise que je suis à la recherche de cette galette et pas uniquement parce qu’ on voit la culotte. Si quelqu' un me la trouve (mais non, pas la culotte !), je la prends ! (mais non, pas la fille à la culotte !)

    Mais trêve de tergiversation, assez de pochettes, le contenu uniquement étant important, concluons à présent cette première approche de cet Art aussi vaste qu' enrichissant.

    Ecoutez attentivement l' extrait que je vous propose, vous verrez, c' est vachement bien, beau, délicat, raffiné... ! J’ en cause ici brièvement mais efficacement dans les commentaires -->  http://peps.id.st/extra-track-05-what-a-wonderful-world-a3658997   sorte de pré-chronique dont on pourrait du coup attribuer le N° #0 puisque celle-ci porte le N°#01.

      

    Soundtrack of your life

     

     

     La prochaine chronique, si on me le réclame, traitera des douloureux problèmes que comportent la transcription et l' éxécution pianistique du célèbre "Accordéon Bien Tempéré" de J.S Bach.


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